John Locke, l’un des grands fondateurs de la pensée libérale, nous explique en deux phrases ce qu’est, selon lui, la liberté : « La liberté totale c’est le mouvement dans le cadre des lois naturelles ainsi que la possibilité de prendre des décisions personnelles quant à sa propriété privée, et ce, sans aucune restriction, comme le souhaite l’individu sans qu’il n’ait à en demander le droit à quiconque et sans aliéner personne également ».
John Locke est en outre l’un des premiers à tracer les grandes lignes du concept d’une liberté tout à fait éloignée de la religion qu’il a développé jusqu’à en tirer des grandes règles et des lois que prétendent suivre les pays occidentaux.
Dans la vision libérale laïque la liberté se divise en deux points principaux : d’une part, il y a la liberté de conscience qui est sensée débarrasser l’individu de tous les carcans moraux, religieux ou idéologiques ; et, d’autre part, il y a la liberté politique qui prétend libérer l’homme de ce que les libéraux appellent les « idées non-civilisées ».

Concernant la liberté de penser : Allah, exalté soit-Il, a donné cette dernière liberté à l’homme, lequel est le seule être vivant à pouvoir parler, ce qui lui permet de parler de lui-même et d’exprimer ses pensées, de plus Allah, exalté soit-Il, lui a donné la liberté de choisir, c’est là la marque d’un grand respect à l’égard de l’homme et de sa raison ; d’ailleurs, Allah, exalté soit-Il, parle clairement de ce bienfait immense octroyé à l’homme dans Son Livre : « Ne réfléchissez-vous donc pas ? » (Coran 6/50).
Par conséquent, l’Islam a donné à l’homme une totale liberté de penser sans aucune restriction, c’est là un point tout à fait fondamental ; par ailleurs, l’Islam ne s’est pas imposé brutalement aux individus, ce n’est pas une école juridique bien définie qui est descendue sur le Prophète () et que les gens devaient suivre aveuglément, en réalité il () les a appelés à réfléchir, c’est ainsi que l’Islam a produit quatre écoles juridiques fameuses qui sont toutes correctes et se choisir l’une d’entre elles en particulier comme référence n’est en aucun cas un péché. Nous avons donc là une autre preuve qu’en Islam on utilise la raison et l’intelligence.

La liberté de disposer de son corps : certaines personnes malveillantes racontent que l’Islam ôte à la femme la liberté de disposer de son corps, mais pour être plus précis, notre religion est également accusée d’en faire de même pour l’homme ! Si Allah, exalté soit-Il, a donné à l’être humain une liberté de penser qu’il n’a pas octroyée aux animaux, serait-il possible qu’Il, exalté soit-Il, ait donné aux animaux la liberté de disposer de leur corps et en ait privé l’homme dans le même temps, où est la logique dans tout cela ?
Si on enlève à l’homme sa raison, celui-ci devient aussi arriéré qu’un animal, de même que si on lui retire la liberté de disposer de son corps, il devient également un animal marchant sur terre sans cacher ses parties intimes.
Par conséquent, tous ceux qui prétendent parmi les libéraux vouloir faire évoluer et progresser la société en se débarrassant des contraintes qui soi-disant emprisonnent le corps ne sont que des menteurs et des gens qui égarent ; c’est en fait eux qui nous appellent à devenir comme des animaux ou à redevenir comme des barbares ignares et stupides sur lesquels ne se voient plus aucun signe de la civilisation, c’est donc eux qui appellent à l’arriération et pas nous.

La liberté de penser : observons donc la liberté qui régnait durant l’âge d’or de notre civilisation islamique, les histoires et anecdotes à son sujet sont tellement nombreuses qu’il nous est impossible de les rappeler toutes ici ;
Nous voulons ici évoquer deux histoires dans l’Islam ressemblant beaucoup aux deux exemples édifiants que nous venons de citer. La première histoire est la suivante : on raconte que ‘Umar ibn ‘Abd al-‘Azîz entra dans la mosquée de nuit, mais se faisant il marcha sur le pied d’une des personnes présentes à ce moment-là, ce dernier lui dit donc : « Es-tu aveugle ou quoi ? », ‘Umar lui répondit simplement : « Non », et lorsque son garde du corps voulut le corriger, ‘Umar l’en empêcha et lui dit : « Il m’a posé une question et je lui ai répondu »… La seconde histoire est celle-ci : alors que le cortège du calife Mu’âwiyya ibn Abî Sufyân passait dans la rue, un enfant jeta une brique sur le calife, naturellement les gardes de ce dernier se précipitèrent sur l’enfant pour le tuer, mais le souverain intervint avec force pour les en empêcher.

La liberté en Islam est fondée sur la tolérance, le pardon et les bonnes parole.

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